Identité
Date de naissance : 03/02/2000
Droitier
Palmarès
2021
Vainqueur du Tournoi de Qualification Paralympique à Lasko (Slovénie)
Qualifié aux Jeux Paralympiques de Tokyo
2019
Champion de France sénior classe 8
21ème mondial en classe 8 et 3ème mondial en -23 ans classe 8
Championnats d’Europe : 1/8ème de finale en simple classe 8 et 1/4 en par équipe classe 9
Vainqueur de l’open d’Egypte en simple et par équipe
2018
Champion de France (-21 ans)
2014
Champion de France (-21 ans)
2013
Champion de France (-21 ans)
L’interview Team Cornilleau
Comment as-tu débuté le ping ?
J’ai découvert le ping chez un ami qui avait une table dans son jardin quand j’avais dix ans. Cela me plaisait bien, je me suis alors inscrit dans le club de ma commune, à Orchies, dans le Nord. J’étais intéressé également par d’autres sports, mais je me sentais à l’aise en jouant au ping, c’est un sport qui me semblait assez compatible avec mon handicap.
Comment a évolué ta passion pour le tennis de table ?
A Orchies, je m’entraînais une fois par semaine, mais rapidement, je me suis mis à jouer avec les adultes et à pratiquer nettement plus fréquemment. J’avais 13 ans et j’ai intégré l’équipe en Régional 4. La même année, je gagne le championnat de France jeunes. Quand j’avais 14 ans, nous avons déménagé à Roanne, dans la Loire. J’y ai continué ma progression et, de fil en aiguille, je finis par intégrer l’équipe de France juste avant mes 18 ans.
A côté du ping, tu suis des études assez exigeantes. Comment concilies-tu cela avec le tennis de table ?
Actuellement, je suis en troisième année d’une école d’ingénieur, Polytech Tours. J’arrive à m’entrainer à Joué-Lès-Tours ou à la 4S Tours et à faire mes matches avec Roanne. Cela demande d’être bien organisé et d’effectuer pas mal de trajets, notamment les 4 heures de trains entre Tours et Roanne, mais ce n’est pas un frein pour moi. Auparavant, quand j’étais en DUT, c’était plus simple. J’avais d’ailleurs pu adapter mon cursus et le faire en trois ans au lieu de deux afin de pouvoir pratiquer le ping à haut niveau.
Quel type de joueur es-tu ?
Je suis plutôt un joueur de contre-initiative. C’est important pour moi de bien comprendre le jeu de mon adversaire pour le renverser.
As-tu un coup favori ?
J’ai un bon physique sur lequel je m’appuie beaucoup. J’essaie de mettre de la qualité dans chacune de mes balles. J’aime démarrer un échange doucement avec beaucoup d’effet puis quand ça part fort ensuite.
As-tu un coup spécial ?
J’aime bien prendre le pivot pour envoyer un coup droit et que ça parte fort.
Quel est ton meilleur souvenir dans le tennis de table ?
L’année dernière (2019), j’ai participé à mes premiers championnats d’Europe séniors. C’était ma première grande compétition internationale. J’ai joué à un bon niveau, j’ai atteint les huitièmes de finale en simple et les quarts par équipe. C’était une belle expérience, notamment en double avec Lucas Didier. On se connait depuis quelques années et c’était vraiment sympa de partager ce moment.
Tu as converti ton père au ping, peux-tu nous en parler ?
Quand j’étais plus jeune, mon père m’amenait aux entraînements. A force de faire les allers-retours et de m’attendre, il a fini par s’inscrire pour jouer pendant que je m’entrainais. Au fur et à mesure, il s’est pris au jeu et est même devenu un vrai passionné. Aujourd’hui, il est le président du club de Roanne Loire Nord en Pro B.
Qu’est-ce que le ping t’a apporté d’un point de vue personnel ?
Il m’aide principalement à gérer mon stress. Je pense que j’ai déjà en moi un côté rigoureux à la base mais clairement, le ping m’aide sur la gestion de mes émotions.
Quel métier aimerais-tu exercer après tes études ?
Je pense que je me spécialiserai dans l’aménagement, pour être ingénieur en urbanisme par exemple.